Prémonition
Auteur : Chris Titre : Prémonition Série
: Harry Potter
Déclaration : Je ne suis pas l’auteur, je n’ai aucun droit sur les
personnages…
Couples : Sirius X Severus X Sirius // Ron X Harry // Lucius X
Remus
Dédicace: Pour Mano que je remercie pour son soutien toujours
constant. Aligatou.
Merci à tous mes lecteurs et
lectrices, et à Asuka, ma 2ème béta, vous êtes des amours ^_____^
Spéciale dédicace aux fans du
couple Sirius X Severus X Sirius (que j’espère très nombreux ^____^).
NDA : L’action se passe après les années d’école d’Harry et
de ses compagnons.
Georges Walmes, Lucian
Homerians, Galen Globilot, Gullah, Flink
Nomers et Arthur
Smith sont des personnages de ma création
et par conséquent ils m’appartiennent.
Le
matin, Severus s’était levé, concentré. Il avait fait le vide dans son esprit.
Mentalement,
il se sentait prêt.
Il
avait répété mille fois les attaques qu’il pourrait subir, celles qu’il
pourrait effectuer.
Il
ignorait tout de son adversaire.
Snape
se voulait sûr de lui. Perdre sa confiance, c’était le début de la fin.
Il
avait passé la veille à se préparer.
Physiquement,
les marques de ses blessures, de la faim et des sévices subits continuaient de
subsister en lui. Il avait tout fait pour les gommer.
Il
avait mangé jusqu’à s’en faire éclater la panse, il avait même caché un peu de
nourriture au cas où…
Il
était devenu prudent et méfiant. Il savait que Lucians n’aurait aucune pitié
pour lui. D’ailleurs, cette dernière ne l’intéressait pas. Jamais le maître des
potions n’avait voulu de la charité des autres, il avait toujours préféré être
craint. De plus, il cherchait à être libre, à retrouver ses quartiers, l’école,
ses élèves...
Depuis
quelques temps, il envisageait Pouldard comme un foyer, un havre de sécurité.
Tout
était mieux que cet endroit, que cette prison, que la peur qui le tenaillait
constamment.
Parfois,
Snape sentait l’envie de vivre le quitter. Jamais, il n’avait pensé jusqu’alors
à mourir malgré la vie terrible qu’il menait, malgré le dégoût qu’il inspirait.
Seule
la pensée de ne pas trahir Lucius et d’aider l’ordre du Phénix le maintenaient
en vie.
Quoique,
récemment, les choses avaient changé.
Subtilement,
de façon imperceptible, il y avait quelqu’un qui était entré dans sa vie pour
la bouleverser. Sa présence avait tout changé.
Dans
quelle mesure ? Jusqu’à quel point ?
Tout
cela, le maître des potions l’ignorait.
Il
ne savait qu’une chose : sans Sirius Black, il serait déjà mort.
Il
se demandait si être en vie était une bonne chose… Surtout vu ce qu’il
subissait…
L’avant-veille,
il avait vu Albus qui lui avait promis de faire quelque chose pour lui.
Il
avait vu dans les yeux du vieil homme une incompréhension, un rejet…
Severus
ne comprenait plus.
N’était-ce
pas Albus qui l’avait envoyé en mission ? Ne lui avait-il pas confié
l’avenir de l’ordre du Phénix ?
Pourtant,
Snape savait que tout cela était nécessaire, ce qu’il faisait, c’était pour que
la paix revienne. Il cherchait aussi à clarifier son nom de cette façon.
Severus
ne savait à quoi s’en tenir. L’attitude de Dumbledore le troublait et le
perturbait.
Il
avait toujours fait confiance au vieux magicien à la longue barbe blanche.
Mais
là, il avait perdu ses repères.
Pouvait-il
encore lui faire confiance ?
Allait-on
le sauver ?? Sans baguette, faible comme il était, il n’avait aucun espoir
de s’échapper seul sans aucune aide.
Rien
n’était moins sûr.
Il
raffermit sa prise sur sa baguette qu’il avait récupérée la veille.
Il
entendit le pas des gardes dans le couloir.
Ainsi
donc, le moment était venu.
L’heure
de vérité, le moment de se battre, de prouver sa valeur.
De
toute façon, il n’avait pas le choix, c’était vaincre ou mourir.
Le
choix ne lui semblait plus cornélien.
Il
avait bien réfléchi cette nuit, il préférait mourir au combat que
lamentablement en étant torturé et affamé. Snape préférait la tombe plutôt que
de subir à nouveau ce que les Mangemorts lui avaient fait. Il ignorait ce qui
était arrivé à Voldemort mais ce dernier ressemblait plus à une potiche, à un
pantin qu’à autre chose.
Alors
que la porte s’ouvrait, sur le déplaisant personnage de Flink Nomers, Snape se
leva et regarda droit devant lui comme si cette brute n’existait pas.
Un
des gardes s’approcha du maître des potions qui lui lança un regard froid comme
la glace. D’ailleurs, le lourdaud baroudeur recula d’un pas, impressionné par
l’expression de puissance qu’il dégageait rien que par ce regard.
« Hey
ben quoi ! » cracha Flink qui avait un bel œil au beurre noir. « Fais
ce qu’on t’a dit et plus vite que ça ! »
Aucune
pitié ni la moindre ouverture dans la voix impérieuse de ce Nomers. Un homme
redoutable, c’était une brute qui alliait cruauté et ruse.
Le
garde fit un mouvement de tête et sortit un sac qu’il allait mettre sur la tête
du prisonnier quand ce dernier parla pour la première fois.
« Pourquoi
faites-vous cela ? Pourquoi me mettre une capuche ? Vous cherchez à
me tuer alors que j’ai à me battre ? » questionna t-il d’une voix
tranquille et dangereusement mortelle.
« Tu
ne dois pas savoir où nous allons te mener. » fut la réponse courte de
Flink. « Pour l’instant, tu as l’assurance que nous ne te ferons rien de
mal tant que tu n’auras pas livré le combat. »
« Et
après ce fameux combat ? » demanda sereinement Snape.
« Nous
t’enterrerons parce que tu mourras. » fit méchamment et sadiquement la
brute.
« Ainsi
donc, vous avez prévu de me tuer déloyalement. J’aurais dû m’en douter. »
énonça paisiblement Severus. « N’avez-vous donc aucun courage ? Je ne
mourrais pas seul et j’entraînerais beaucoup des vôtres dans la tombe… »
A
ces paroles, Nomers se mit à rire comme si c’était la chose la plus grotesque
qu’il n'avait jamais entendu. Pourtant, Snape n’avait pas jamais été du genre à
faire des plaisanteries
Ces
gens là ne semblaient pas sains d’esprit et la mort ne les effrayait pas.
Pourquoi
ne le redoutaient-ils pas alors que les Mangemorts connaissaient ses
capacités ?
« Le
combat sera honnête. Ce sera un vrai duel de sorcier. Baguette contre baguette,
sorts contre sorts. » révéla Flink. « Aucune tricherie, pas de
poison. Rien de tout cela ! Mais la mort est votre seule issue. Ce soir
nous enfouirons votre cadavre. »
« Et
si jamais j’étais le vainqueur ? » rit doucement le professeur.
« Un adversaire désespéré n’a rien à perdre et tout à donner. Imaginez que
votre champion fasse une erreur, une toute petite faille dans sa garde. Je
l’abattrai alors. Et il n’aura plus aucune chance. »
Flink
le regarda, troublé. « Nos champions sont invincibles. » dit-il comme
une litanie contre la peur. « Vous le verrez bien et vous en ferez les
frais ! »
Severus
Snape ne répondit qu’en riant.
A
vrai dire, désormais son sort ne lui importait que peu !
Il
avait longuement réfléchi après avoir communiqué la nuit dernière avec Sirius.
Au
petit matin, alors qu’il savait l’aube s’éveiller au loin et les oiseaux
chanter encore plus loin, il avait pris sa décision.
Ce
serait sans doute son dernier acte, un geste de pure bravoure inutile.
Cependant,
pour une fois, l’homme avait décidé de sortir de l’ombre, de son rôle d’espion.
Autant
le faire avec grandeur et classe !
De
toute façon, il n’était plus utile pour l’Ordre. Voldemort et les autres
Mangemorts doutaient de lui. Il n’apprendrait donc plus rien d’intéressant de
leur part.
Alors
à quoi bon continuer de vivre ? Pour qui ? Pourquoi ? Dans quel
but ?
Il
ne voulait plus de cette vie sordide. Et quant il pensait aux Malefoy, il
savait, intérieurement, même s’il refusait de l’admettre, qu’il était de trop
désormais.
Lucius
s’était trouvé un amant, un homme à protéger et à aimer.
Et
homme, pour son plus grand malheur, ce n’était pas lui ! Comme il le
regrettait !
Le
destin devait avoir décidé qu’il ne serait pas heureux.
Il
se laissa faire quand le garde lui mit une capuche afin de le priver de sa vue.
Ensuite,
l’homme lui prit la main. Il suivit ces geôliers vers une destination inconnue.
Il
essaya de suivre mentalement la direction qu’ils prenaient.
Cependant,
les hommes devaient avoir prévu le coup. Ils n’arrêtaient pas de tourner,
bifurquer, faire demi-tour. A un moment, on le fit s’asseoir sur une sorte de
chaise et ils le transportèrent de cette façon pendant quelque temps.
Au
final, le maître des potions perdit toute notion du temps, des distances.
Il
ignorait où il se trouvait mais cela ne lui faisait pas peur.
En
fait, ce qui l’intriguait plus que tout était la confiance que semblait avoir
Flink, Georges, Lucians et les autres dans les capacités de leurs membres.
Et
cela, il devait dire qu’il ignorait tout de leurs troupes.
Severus
Snape avait pourtant longtemps collaboré avec les Mangemorts et il n’avait
jamais eu connaissance de guerriers outre leurs membres.
Qui
était ces nouveaux champions ?
Le
maître des potions ignorait tout de leurs capacités.
Etait-ce
Lucians ou George, cela semblait plus probable, qui les avait entraîné ?
Comment ?
Dans quel but ? Qui étaient-ils ?
Il
transmettrait au moins ces informations à Sirius, cela leur serait utile pour
leurs futurs combats, même si lui serait mort, quand la bataille finale
arriverait.
Au
bout d’un temps indéterminé, il arriva.
Enfin,
ses gardes le laissèrent dans une pièce fraîche. On lui enleva sa cagoule.
Il
était entouré de gardes, à nouveau. Cela devenait une habitude !
Il
en sourit intérieurement.
Il
était dans une pièce assez grande, décorée sobrement. Il y avait une tenue
propre non loin de là et un canapé ainsi qu’un siège confortable.
« Il
faut enfiler ça ! » ordonna Flink en désignant la tenue bleue.
« Votre adversaire aura une tenue identique mais d’une couleur
différente. »
La
brute ouvrit un placard et désigna un balai.
« Ce
sera pour la bataille aérienne, c’est la première partie du match. » lui
expliqua Nomers. « Je doute qu’il y ait une deuxième. Vous serez vite
désarçonné. Ensuite, le combat aura lieu à terre, baguettes contre baguettes. »
« Je
préférai me battre seulement à terre. » dit d’un ton calme Severus.
« Je n’ai jamais été doué en balai ce qui créera un désavantage
certain. »
« Peu
m’importe ! » siffla l’homme sans pitié. « C’est un bon balai.
C’est de votre faute si vous n’êtes pas bon ! Les règles comportent une partie
sur balai. Vous devez vous y soumettre. Tel est le règlement et ce qui se
passe. Vous avez accepté le duel, ainsi, il vous faut vos plier à ces règles
établies. Le match sera d’autant plus court. »
Il
eut un sourire encore plus large.
« Quel
dommage ! » fit-il presque sincère. « J’aurais tant aimé voir
votre adversaire se jouer de vous et vous faire trembler ! Je déteste
votre assurance. »
Il
lui tourna le dos et s’en alla laissant deux gardes avec le prisonnier.
« Le
match devrait commencer dans une heure et demie. » déclara l’un des
gardes. « Voulez-vous que nous vous apportions votre dernier repas ?
C’est votre dernière heure. Il y a même des liqueurs, des vins fins et des
cigares. »
Severus
Snape les regarda, tout le monde semblait si sûr de sa défaite.
Cela
en était presque vexant !!
« J’aimerais
du vin ainsi qu’une feuille et un crayon avec un bon livre. » réclama
t-il.
L’un
des gardes sembla étonné mais il alla effectuer sa demande.
Il
revint quelques instants avec ce qu’il avait demandé.
« Si
je vous promets de ne pas m’enfuir, puis-je rester un instant
seul ? » demanda le maître des potions.
« Nous
ne pouvons pas faire cela mais nous pouvons vous tourner le dos. »
expliqua l’un des gardes alors que l’autre approuvait silencieusement.
« Si
vous ne pouvez pas faire plus, alors cela me convient. » déclara l’homme
en se saisissant de la feuille pour commencer à écrire.
Albus,
Si
vous recevez cette lettre, c’est que je ne suis plus de ce monde.
Je
n’ai pas été aussi utile que je l’aurais souhaité.
Protégez
Lucius et son fils.
Soyez
plus indulgents envers les Serpentards et trouvez leur un maître de maisons qui
saura les guider et leur apprendre.
Enfin,
saluez mes connaissances, j’ai été ravi de les connaître et de collaborer avec
eux. Dommage que nous n’ayons pas eu le temps de plus nous connaître et de voir
notre jour arriver !
Pensez
à m’enterrer sous une bibliothèque et à publier mes travaux.
Bien
à vous.
Severus
Snape, maître des potions à Pouldard.
Lentement,
Snape se dirigea vers les gardes à qui il tendit la lettre qu’ils lurent. Puis,
il la cacheta et la ferma dans une enveloppe.
« J’aimerais
que vous fassiez parvenir ce courrier à Albus Dumbledore. » demanda
l’homme à ses gardes. « Il s’agit juste de mon testament. C’est l’une des
faveurs que je vous demande. »
Ayant
lu et n’ayant rien trouvé de compromettant, le garde approuva d’un signe de
tête et rangea la dite lettre dans ses vêtements.
L’homme
se plongea ensuite dans un livre. Il avait encore un peu de temps devant lui et
commença à se plonger dans un livre de potions.
Pendant
un temps, il oublia tout. Alors qu’il lisait une explication sur les maux de
tête dus à l’abus de magie noire et comment les combattre, il sentit une
présence habituelle à ses côtés.
Sans
se retourner, il continua sa lecture afin de ne pas éveiller l’attention de ses
gardes.
« Es-tu
prêt Severus ? » questionna la chaude voix de Sirius dont il
sentait la force et la présence.
Ils
communiquaient de façon télépathique et ils pouvaient parler sans être
entendus.
« Le
conseil de l’Ordre va bientôt commencer ? » demanda le maître des
potions.
« Albus
vient d’arriver. Ne t’inquiètes pas, je saurais aussi écouter et défendre ta
cause. » affirma avec force le brun aux longs cheveux. « Je
vais te transmettre ma force. Tiens-toi prêt ! »
« Es-tu
certain de vouloir faire cela ? » redemanda pour la nième fois le brun aux
yeux onyx. « J’ai peur que tu en pâtisses, que tu le regrettes… »
Même
si Sirius n’était pas là physiquement, Snape aurait pu jurer que l’homme avait
froncé les sourcils et posé les mains sur ses hanches. La colère de l’ancien
prisonnier était perceptible et Severus sentit la main de l’homme se serrer sur
son épaule.
« Snape ! »
fit la voix de Black en colère.
Comme
cela lui paraissait maintenant étrange que cet homme qui avait été sa Némésis
utilise un tel ton et l’appelle par son nom de famille, presque comme si cela
sonnait comme une insulte.
« C’est
inutile de revenir sur cette discussion... » soupira Black. « Je
sais ce qu’est être prisonnier. Tu as une chance et une formidable opportunité
d’être moins maltraité. Je sais ce qu’ils te font. Crois-tu que je ne ferais
pas tout pour t’aider. Qu’est-ce qui t’inquiètes ?? »
Severus
soupira.
Ses
gardes crurent qu’il avait peur de la mort et continuèrent à le laisser lire
alors qu’ils mangeaient tranquillement.
L’homme
fit semblant de se replonger dans son livre.
« Il
y a une chose qui m’intrigue, Sirius. » finit par avouer Snape en
tournant la page de son livre. « C’est la confiance qu’ils ont en leur
champion comme s’il était invincible... »
« Sans
doute veulent-ils te mettre la pression ! » expliqua négligemment
l’homme. « Je serai avec toi. Si cela se trouve, tu n’auras pas besoin
de ma force. »
Snape
sentait bien que Sirius essayait de le détendre en dédramatisant la situation.
Il lui en était reconnaissant. En plus, Black lui faisait confiance. Et cela
lui importait plus que tout.
Pourquoi
ne s’apercevait-il que maintenant à quel point son ancien ennemi comptait pour
lui ?
« J’ai
appris quelques petites informations ci et là. » révéla le maître des
potions.
Sirius
se tut lui laissant expliquer ce qu’il avait à dire.
« Le
combat devrait bientôt commencer. » commença l’homme en noir. « Je
porterai une combinaison bleue. D’après ce que j’ai compris, c’est Georges qui
a recruté et formé ces hommes. J’ignore où est leur camp d’entraînements, de
qui il s’agit, leur nombre… Je ne sais rien. Peut-être que cet affrontement
m’en apprendra plus… »
« Connais-tu
le nom de ton adversaire ? Son classement ?? Tu sais ce genre de
choses qui nous permettrait de dire qu’effectivement, il a une bonne
cote. »
« C’est
le meilleur élève de leur promotion… » finit par avouer le maître des potions tirant
de Sirius un sifflement admirateur.
« Ainsi
donc, ils t’estiment grandement pour te faire affronter un tel
adversaire ? » demanda le brun aux longs cheveux encore sous le
coup de la surprise.
« A
vrai dire, cela m’intrigue tout autant que toi. » divulgua le maître
des potions en grinçant des dents et en croisant les bras.
Il
se leva et alla saisir la tunique bleue qu’on lui avait préparé.
Il
alla dans un coin et la lissa. Puis Severus s’assit sur l’un des canapés pour
l’enfiler.
« Qu’est-ce
que c’est ? » questionna Black intrigué.
« La
tenue que je dois mettre. Mon adversaire en aura une autre. » expliqua
le professeur. « Autre chose, la première partie du duel sera aérien.
J’aurais sans doute besoin de tes capacités. »
« Je
serais là. » le rassura l’homme. « C’est vrai que tu n’as
jamais aimé voler… Ensuite ? »
« Ils
pensent que je n’arriverais même pas à survivre au premier des trois rounds. » continua Snape qui
avait enfin finit d’enfiler le haut. « C’est un combat à mort. Inutile
de te dire qu’ils me voient déjà tous mort et enterré. »
« Ils
aimeraient bien… » siffla Sirius. « Ne crains-tu pas de tuer
ton adversaire ? Cela ne te fait-il pas peur ? N’as-tu pas
d’appréhensions ? »
Severus
se pencha pour délasser ses chaussures en marquant un silence.
« J’étais
un Mangemort, ne l’oublie pas ! » finit par dire le futur
combattant. « J’ai déjà tué et je serais de nouveau amené à le faire.
Je n’aime pas cela. La seule chose qui me console, c’est qu’au moins, je vais
éliminer un Mangemort. Ce sera toujours ça de pris pour l’Ordre ! »
Sirius
serra l’épaule de Severus et son fantôme caressa les cheveux.
« S’il
faut, je le tuerai à ta place et tu n’auras pas à te salir les mains. Cela ne
fera qu’ajouter un meurtre à ma réputation déjà bien entamée ! »
dit Black avec une ironie certaine.
Severus
opina de la tête alors qu’il mettait son pantalon.
« Je
ferai tout pour gagner… » finit par souffler Severus. « Il y a
des choses que l’Ordre du Phénix doit savoir… Sinon je mourrais en essayant… »
« Je
ne te laisserai pas être tué ! » lui cria Sirius d’un ton rageur.
« Pas après tout ce que nous avons fait et vécu ensemble. De plus, tu
me sembles oublier facilement quelque chose. »
« Ah ? »
demanda l’homme surpris. « Quoi donc ? »
« Tu
m’as promis de ne pas te laisser tuer hier. »
« Avoue
plutôt que tu m’y as forcé ! » s’exclama Snape encore fâché.
« Je
n’avais pas le choix et tu le sais… Tu ne me l’as pas laissé… » révéla
Sirius. « Mon dernier argument te convaincra sans doute, et si tu
mourais, est-ce que tu ne m’entraînerais pas avec toi ?? Et cela, tu ne le
voudrais sans doute pas ? A moins que tu me haïsses encore ? »
« Tu
sais bien que c’est impossible ! » finit par répondre Snape.
« Ce que tu as fait pour moi. Nul ne l’a jamais fait auparavant. Sans
toi, je serai mort et oublié de tous. »
« J’ai
parfois l’impression que tu regrettes d’être en vie… » finit par dire
Sirius d’un ton accablé et plein de remords. Il ajouta avec une voix voilée par
la peine et une pointe de douleur. « Je suis désolé. Je n’ai pas pris
en compte tes sentiments. D’un autre côté, je ne peux pas te laisser mourir. Ce
n’est pas dans le caractère du Snape que je connais ! »
« Ah
bon ! » fit d’un ton mordant le professeur. « Et que
sais-tu donc de moi ? »
Sirius
posa une nouvelle fois la main sur l’épaule de Snape.
Que
n’aurait-il pas donné pour se matérialiser et consoler cet homme qui semblait
avoir perdu toute raison de vivre et n’être plus que l’ombre de lui-même ?
Snape
sentit la peine de Sirius et en fut bouleversé.
« Pourquoi
tiens-tu donc tant à moi ? » questionna le professeur perdu.
« Nous avons été si longtemps ennemis. Je suis plus habitué à la haine
et au mépris qu’à la compassion. Personne n’a jamais tenu à moi ni tenu compte
de ce que je ressentais… »
Severus
était perdu. La peine et la chaleur de Black, il sentait une douce chaleur
couler en lui, le réconforter. Il avait l’impression d’être important, que
quelqu’un tenait à lui…
« Tu
te trompes Severus ! » répondit immédiatement son ex Némésis.
« Tu importes à l’Ordre, à tous ses membres. Tu verras, je ne serais
sans doute pas le seul à défendre ta cause. Albus te considère comme un
excellent professeur. Et je suis sûr que la plupart des Serpentards sont
secrètement ravis que tu sois leur maître de maison même si jamais ils ne
l’avoueront. Enfin, je connais nombre de personnes qui te respectent et
t’admirent… »
Severus
ferma les yeux étrangement ému, sa gorge était serrée.
« Promets-moi
de tout faire pour lutter, tu veux ? » questionna le brun aux
yeux clairs. « Je ne voudrais pas assister à ta mort… »
Sirius
avait une voix étranglée et tremblante d’une émotion mal contenue.
Severus
en fut d’autant plus touché.
« A
une condition… » demande l’homme.
« Tout
ce que tu veux… » répondit sans l’ombre d’une hésitation et
immédiatement son ancien ennemi.
Snape
eut presque un sourire en entendant cette affirmation.
« Tu
devrais te méfier… Je pourrais demander ta tête. » dit Severus en
s’asseyant. « Ne t’en fais pas ! Je ne te demanderai rien de tel.
Il y a juste une assurance dont j’ai besoin… »
La
voix du maître des potions tremblait alors qu’il prononçait ces mots.
« Je
refuse de subir une nouvelle fois la faim, la torture et l’emprisonnement… »
commença le professeur. « Je sais que tu me comprends pour avoir été à
Azkaban. Si jamais, je survivais, si mes anciens compagnons me faisaient encore
souffrir… Promets-moi… »
« Je
ne serai pas capable de te tuer même si tu me le demandes ! »
protesta Le prisonnier. « Tu ne voudrais quand même pas que je fasse ça ? »
La
stupeur marquait nettement la voix de l’animagus.
« Je
l’avais pourtant envisagé.. » souffla Severus doucement.
« Je
te l’interdis !! » cria Sirius.
« Parce
que tu n’as jamais envisagé cette solution quand tu étais à Azkaban
peut-être ? » s’exclama l’homme en colère. « J’y suis
aussi allé, pour un cours séjour et je sais ce que c’est. Comment as-tu pu
survivre là-bas une vingtaine d’années ? »
Avant
que Sirius n’ait pu répondre, les gardes arrivèrent près de leur prisonnier.
« C’est
l’heure. » dirent-ils. « Aimeriez-vous une dernière
chose ? »
« Oui,
un verre de scotch… » répondit le maître des potions.
« Nous
trouverons une autre solution, Severus… » déclara Black sûr de lui.
« Je te le promets ! Je ferai tout pour te sauver, je te le jure.
Est-ce que tu me crois ? »
« Oui…
Je te crois Sirius… » dit-il en prenant son verre d’alcool.
« Alors,
j’active le sort… » fit l’animagus alors qu’il posait ses mains sur
les épaules du professeur.
Snape
continua à boire son verre comme si de rien n’était.
Black
prononça une formule tout bas.
Il
sentit une force nouvelle couler en lui et le revigorer. La chaleur et la
maîtrise de Black s’insuffler en lui. Ainsi, il pourrait affronter n’importe
quel adversaire.
Prêt,
il s’avança dans le couloir.
Les
gardes le menèrent alors à l’air libre. Il arriva dans un grand amphithéâtre
romain aux pierres vétustes. Il y avait des Mangemorts encapuchonnés dans de
longs vêtements noirs.
Voldemort
se tenait au centre d’une tribune avec des lourdes tentures.
A
ses côtés, il y avait Georges et Lucians, devenus officiellement ses bras
droits depuis peu.
Même
Arthur Smith, son compagnon d’infortune, était là. Il semblait apeuré et lui
adressa un faible sourire d’encouragement auquel il ne répondit que par un très
léger hochement de tête.
Inutile
d’attirer l’attention sur lui ou sur Arthur pour les faire plus souffrir.
Même
si l’endroit à l’air libre n’était pas rempli, Severus estimait facilement le
nombre de visiteurs à minimum plus de cent personnes.
Tant
de personnes !! C’était incroyable !!
Tout
ce monde pour lui, pour ce match !
Snape
se demanda ce que cela signifiait et d’où leur venait une telle confiance.
A
moins qu’ils ne le prennent tous pour un minable !
A
vrai dire, il avait envisagé cette solution non sans grincer des dents.
Cependant,
si les Mangemorts le considéraient comme faible, jamais, ils ne lui auraient
proposé de se racheter en se battant en combat à mort avec l’un des leurs,
encore moins leur champion.
Tout
cela était fort étrange et Snape se demandait ce que manigançait Georges.
Sirius
avait espionné cet homme qu’il avait qualifié de dangereux voire même d’instable.
Severus
ne l’avait jamais vu à l’œuvre et ignorait tout de cet homme charismatique.
Il
avait appris seulement qu’il était à l’origine du recrutement des nouveaux
Mangemorts et qu’il était chargé de leur entraînement. Il fallait qu’il soit
puissant.
Soudain,
il entendit un grand fracas. De petites silhouettes s’avancèrent et se
placèrent dans les gradins dans une discipline magnifique. Severus les
regardait se demandant qui ils étaient.
Une
petite centaine de silhouette se coula sur les sièges libres par groupes. Il y
avait une dizaine d’hommes avec eux qui s’assirent à leurs côtés. Les
silhouettes relevèrent leurs capuchons et Severus découvrit qu’il s’agissait
d’enfants du même âge – entre une dizaine et une quinzaine d’années - que ces
élèves.
Qu’est-ce
que cela signifiait ?
Ils
commencèrent à taper des pieds et les Mangemorts applaudirent aussi.
Severus
Snape observa le couloir par lequel il était entré et aperçut une forme rouge,
son adversaire.
La
stupeur se lut sur son visage quand il comprit que son ennemi, celui qu’il
devait tuer pour avoir la vie sauve, n’avait pas plus d’une quinzaine
d’années !
« Par
Merlin ! » cria Severus aussi horrifié que Sirius. « Mais ce
n’est qu’un enfant ! »
Dans
l’amphithéâtre, les autres apprentis Mangemorts continuaient d’applaudir.
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La
veille, Severus s’était assoupi dans sa prison.
Il
y avait un mieux relatif car on lui avait fournit non seulement un matelas
confortable et bien rembourré mais aussi un oreiller, des draps propres et des
couvertures.
Sa
cellule avait été nettoyée, désinfectée. Elle ne sentait plus une odeur rance.
Arthur avait même apporté des fleurs. Le maître des potions savait que ce
changement était dû au fait qu’il acceptait de se battre à mort contre leur
champion.
Toutes
ces attentions ne lui déplaisaient pas. Un peu de confort ne serait pas du luxe
dans sa position !! Et il avait bien l’intention d’en profiter même si
c’était le dernier jour qui lui restait à vivre !
Il
avait passé la journée à se laver, à se dégourdir sous la haute surveillance
d’une dizaine de gardes. Ensuite, Snape était allé dans la bibliothèque, l’un
de ses endroits favoris depuis toujours ! Pour lire jusqu’à plus soif et
réviser quelques sorts de défense et d’attaque.
Il
ignorait s’il était capable de tuer quelqu’un en combattant, cela ne lui était
jamais arrivé même s’il avait déjà tué.
L’empoisonnement,
les potions, c’était ça sa manière d’agir ! Sa spécialité !
Il
n’aurait qu’à imaginer que c’était Lucians ou Flink qu’il affrontait !
Ces
deux là, il se ferait une joie de les tuer !!
Le
soir venu, après une dernière sortie où il avait murmuré une prière aux étoiles
– jamais ces dernières ne lui avaient semblées si belles !! – il s’était
couché.
Au
bout de quelques instants, il fut transporté dans ce monde parallèle où il
discutait souvent avec Sirius. Ce dernier n’était pas là. Le maître des potions
observa la vallée magnifiquement verte de cet endroit.
Pour
une fois, une brise légère et sentant la lavande soufflait.
Il
n’y avait pas de bruits aux alentours comme si tout était désertique. Aussi
loin que portait sa vue, Severus ne voyait que des vallées vertes désertiques.
Pas
d’habitations, pas de traces de vies humaines. Il y avait une forêt qui se
dessinait au loin avec de grands arbres magnifiques, peut-être des chênes.
Snape
sentit plus qu’il ne vit son compagnon arriver.
Sirius
avait même amené du chocolat. La délicatesse de cet homme ne cessait de le
surprendre !
Il
en prit un morceau qu’il partagea.
« J’ai
apporté de quoi faire la potion pour te transférer ma force, mon savoir, mes
sorts et mes pouvoirs… » expliqua Sirius en déballant ce qu’il avait mis
dans son sac à dos.
« Es-tu
sûr que cela n’est pas dangereux ? » interrogea Snape quelque peu
inquiet.
Lors
des dernières nuits, depuis qu’il savait qu’il allait devoir combattre le
champion des Mangemorts, Sirius n’avait eu qu’une idée en tête : aider à
tout prix Severus à gagner.
Or,
pour cela il n’existait pas trente six solutions !!
Il
ne pouvait pas l’entraîner dans ce monde parallèle : tout d’abord ils
n’avaient pas le temps et d’ailleurs aucun résultat ne serait garanti !
Ensuite,
Severus allait mieux. Cependant, il était loin d’être au mieux de sa forme.
Les
séances de tortures, la faim, l’angoisse, la prison, la peur… Tout cela l’avait
considérablement affaibli.
Son
moral avait été durement atteint, et il lui faudrait plus que quelques jours
pour se remettre. Sirius refusait de laisser mourir cet homme avec qui il avait
tant partagé et qu’il admirait maintenant.
Seul
petit ‘problème’, Severus aurait préféré mourir plutôt que de lui avouer.
Snape
souffrait en silence dans une dignité que lui enviait l’animagus.
Il
ne se plaignait pas et continuait d’ouvrir les oreilles afin de guetter la
moindre information utile pour l’Ordre.
Cette
dévotion forçait le respect de l’homme qui avait passé tant d’années à Azkaban.
D’une
certaine manière, lui, il avait fuit la prison et ses tourmenteurs en se
transformant en chien. Severus n’avait pas cette possibilité.
Black
partageait ce que subissait le professeur. Il savait donc ce qui se passait
mais il ignorait si la mort de ce dernier ne le tuerait pas.
Aucun
des deux hommes ne comprenait la nature de leur lien. Chacun savait qu’il était
fort. Snape avait même avoué à Black que sans lui, il serait déjà mort.
Ce
combat plaisait à Sirius, enfin, ils auraient un moyen d’agir !!
Et
il espérait convaincre l’Ordre du Phénix d’agir pour libérer le professeur.
Mais
pour cela il fallait gagner !
Ayant
eu cette idée, Sirius l’avait aussitôt partagé avec Severus qui l’avait au
début refusé !!
C’était
sans tenir compte de l’obstination d’un Black !
Le
maître des potions avait dû déclarer forfait, Sirius lui aurait cassé les pieds
pendant une éternité sinon ! De toute façon, il n’en aurait fait qu’à sa
tête !!
Black,
héritier de la maison du même nom, s’était plongé dans des livres avec l’aide
d’Hermione à qui il avait fait promettre le secret.
Très
vite, ils avaient dû s’orienter vers les livres de magie noire. Ils avaient
fini par trouver des sorts et des potions qui seraient utiles.
Toutes
étaient dangereuses, Sirius risquait non seulement sa vie mais aussi son
âme !
Cependant,
l’homme n’avait pas peur et son désir de venir en aide à son ancien ennemi lui
donnait plus de courage que de raison !
A
force d’arguments, il avait su faire plier Severus qui s’était résigné.
Tous
les deux avaient étudié les livres pour en choisir un que Severus jugeait moins
dangereux pour Sirius.
Aucun
n’ignorait que ce qu’ils faisaient était interdit par le ministère de la magie.
Néanmoins,
c’était le cadet de leurs soucis !
Snape
avait imploré à maintes reprises d’arrêter ce qu’ils faisaient mais Sirius ne
l’avait pas écouté et avait continué dans cette direction.
Las,
le maître des potions avait fini par baisser les bras, même s’il était
reconnaissant à son ami de vouloir l’aider.
Au
fond de lui-même, il n’ignorait pas que sans l’aide de Sirius, il ne tiendrait
pas longtemps à cause de son récent emprisonnement.
Sirius
prépara encore une fois la mixture, la dernière qu’il devait faire pour achever
le sort. Nul ne savait où cela les entraînerait ni ce qu’il adviendrait
d’eux !
Mais
parfois, il fallait tenter le tout pour le tout !!
Sirius
avait finit de préparer ce dont il avait besoin. Il commença à faire d’étranges
signes grâce à un pinceau sur la peau du maître des potions. Ensuite, il passa
le pinceau à Severus qui fit de même. Au bout de quelques instants, les deux
hommes, qui s’étaient déshabillés pour cette opération, avaient le corps
recouvert de symboles et de runes étranges.
Ensuite,
Sirius tendit une potion à Severus qui en but la moitié, puis il finit ce qui
restait.
Enfin,
l’animagus sortit une dague et la montra au professeur.
La
lame en argent semblait briller d’un éclat singulier, sans doute du à
l’imagination et l’angoisse de ce qui se passait.
Sirius
commença à entailler légèrement le poignet de Snape en essayant de ne pas le
faire souffrir. Du sang s’en écoula. Snape prit alors la dague et répéta
l’opération.
Les
deux hommes collèrent leurs poignets l’un contre l’autre, mêlant le sang au
sang.
Sirius
commença alors à incanter d’une voix basse et grave.
« Infine
Neola Aloa Inratum Era est… » commença t-il en chantant.
Sa
voix se perdait dans le ciel. Le sang commença à prendre une teinte beaucoup
plus claire voire rouge vive. Puis, ce fut au tour des dessins de s’illuminer
tandis que Sirius continuait la formule apprise par cœur.
Tout
en se concentrant, Severus reprit le chant et répondit aux questions du sort,
acceptant par là la force de son ami.
Il
sentait quelque chose passer en lui. Cela n’était pas menaçant, ô
contraire !!
Une
douce chaleur l’envahit et il sentit encore plus la présence de l’ancien
prisonnier. Il avait l’impression que rien en se concentrant, il pourrait lui
aussi devenir un chien ou bien se transformer.
Ce
serait Mac Gonagall qui serait surprise !
Lui,
il avait toujours été mauvais pour se changer ou transformer quelque chose,
domaine dans lequel excellait Sirius.
Le
rituel continuait, le sang séchait tout doucement autour des poignets des deux
hommes. Puis, lentement, la luminosité disparut et tout redevint normal.
Les
deux hommes se regardèrent détachant lentement leurs poignets.
Sirius
s’écroula sur le sol sous le regard effrayé de son compagnon.
« Je
t’avais dit de ne pas trop en faire imbécile ! » gronda Severus
inquiet.
Le
maître des potions se pencha sur Black qui l’attira à terre.
« Je
vais bien… » haleta t-il en ramenant une mèche derrière son oreille.
Parfois,
le maître des potions se demandait comment Sirius pouvait penser à sa beauté dans
de pareilles circonstances, ce qui lui tira un sourire.
Il
mit ses bras autour du cou de l’animagus cherchant sa chaleur et sans doute du
réconfort. Personne n’avait agi avec autant de compassion pour lui dans le seul
but de l’aider, sans rien demander en échange.
Sirius
lui tapota gentiment le dos puis caressa les cheveux et le dos de l’homme.
« N’aie
pas peur Severus, je sais que tu vaincras. » affirma Black. « J’ai
confiance en toi. Et je ne t’abandonnerai pas. Je parlerai pour toi au conseil.
Demain, les choses changeront en bien pour toi. Ca, je te le promets… »
Les
deux hommes avaient fini par s’endormir paisiblement dans ce paysage.
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