Prémonition

Auteur : Chris Titre : Prémonition                     Série : Harry Potter

Déclaration : Je ne suis pas l’auteur, je n’ai aucun droit sur les personnages…

Couples : Sirius X Severus X Sirius // Ron X Harry // Lucius X Remus

Dédicace: Pour Mano que je remercie pour son soutien toujours constant. Aligatou.

Merci à tous mes lecteurs et lectrices, vous êtes des amours ^________^

Spéciale dédicace aux fans du couple Sirius X Severus X Sirius (que j’espère très nombreux ^____^).

NDA : L’action se passe après les années d’école d’Harry et de ses compagnons.

Georges Walmes, Lucian Homerians, Galen Globilot, Gullah, Flink Nomers et Arthur Smith sont des personnages de ma création et par conséquent ils m’appartiennent.

 

17  - Attentes de part et d’autres

 

En fait, ils ignoraient depuis combien de temps ils couraient.

Mais cela faisait bien trop longtemps.

Poursuivis par une équipe ennemie, ils s’étaient avancés sur un terrain découvert ce qui fit enrager Nicole. Il ne fallait pas que son équipe, l’aigle noire, perde.

Ils étaient suivis de prêt par les faucons d’argent de très prêts.

Trois de leurs membres étaient gravement blessés. Ils s’étaient bêtement laissés prendre dans un piège qu’ils n’avaient vu qu’au dernier moment.

Ils semblaient être mal partis pour gagner le fanion.

Une idée germa dans le cerveau de la blonde, il fallait risquer le tout pour le tout, elle fit un petit signe à ses troupes qui réagirent aussitôt.

Ils descendirent un ravin, traversèrent une petite rivière et se retrouvèrent dans la forêt.

Là, elle rassembla son équipe.

« Ecoutez-moi ! » dit-elle solennellement croisant les bras. « Nous ne pouvons pas fuir éternellement. Cela ne nous apportera rien. Voilà ce que je vous propose : l’attaque est la meilleure défense. De plus, ils nous rattraperont tôt ou tard. »

« Que proposes-tu Nicole ? » demanda un grand gaillard tout en muscle.

Elle sourit d’un air qui en disait long sur ses intentions.

« Des pièges pour commencer. De plus, Galen a interdit les baguettes. Il n’a rien dit sur les potions. Je crois que cet ingrédient nous sera très utile ! »

 

Elle leur montra un bosquet d’orties et de planques piquantes. Trois des filles, douées en potions sourirent. Elles commencèrent leur travail.

« En attendant creusez des pièges pour les ralentir ! Ils ne sont pas au bout de leurs surprises ! Je propose de doubler tout cela part une attaque aérienne. Ils ne seront plus où donner de la tête ! »

« Mais Nicole ! » protesta l’une des filles. « Nous n’avons pas de balais ! »

« Qu’à cela ne tienne ! » répliqua la jeune fille d’un ton sec presque sadique. « Nous allons en faire et leur donner notre magie. Le temps nous sera compté. Mais je vous assure qu’ils ne s’y attendent pas !! L’audace est notre atout maître ! Ils pensent que nous ne pouvons pas nous battre, que nous sommes perdus. Bref, en un mot, ils nous sous-estiment. C’est une erreur fatale ! »

Son équipe approuva, elle devait avoir raison. De toute façon, personne n’avait de plan, et cela ne semblait pas une si mauvaise idée. Trois des membres furent nommés éclaireurs et chargés de surveiller l’avancée adverse.

Bientôt, l’équipe adverse, les faucons d’argent, arriva sur les lieux. Ils paraissaient détendus, sûrs de leur avantage, la plupart, même leur chef Pierre, ne se méfiaient pas.

Quand les pièges se refermèrent sur eux, quelques-uns tombèrent surpris. Aussitôt ils furent sur le qui-vive mais il fut trop tard. L’équipe adversaire les submergeait par les airs et sur les côtés. Il se précipitèrent vers la seule issue possible, laissée là exprès.

Là, les aigles noirs leur déversèrent des potions très piquantes qui laissa l’équipe complètement à terre.

Nicole sourit, elle réunit son équipe.

« Voilà, maintenant en route ! Les aigles noirs vaincront ! »

Elle cria ces derniers mots ce qui galvanisa les troupes. Après tout, il n’y a de cela que quels instants, ils auraient cru perdre.

Mais leur chef avait gardé la tête froide, et avait analysé la situation cherchant à s’en sortir et à en tirer avantage.

Galen qui les suivait souriait. Décidément, cette petite avait du potentiel.

Son sourire s’élargit encore alors qu’il dirigeait sa boule de cristal afin de suivre les autres équipes.

 

**** **** **** ****

 

En respectant sa promesse, Albus convoqua le conseil de l’ordre du Phénix.

L’ordre du jour était dense : que devait-on faire pour Severus ? Lucius Malefoy et son fils Draco, ainsi qu’Harry Potter, Hermione Granger, les enfants Weasley : Ginny, Fred, Georges et Ron, avaient demandé à faire partir de l’ordre. Que devait-on statuer ? La confirmation de l’armée de Voldemort s’avérait bien trop vrai même s’ils n’avaient aucune preuve.

Pour résumer, tout cela s’annonçait compliqué, difficile à résoudre. Il faudrait prendre des décisions avec peu d’éléments. Il ne savait dans quelle direction aller. Que faire ?

Il se massa les tempes, la fatigue l’accablait de toute part.

Il arriva en avance dans la maison de Sirius qui avait tout préparé.

L’homme leva vers lui un regard interrogateur et circonspect en même temps.

« Bonjour Albus. » dit l’homme en le saluant. « Vous allez bien ? »

Il le débarrassa de son manteau. En observant le Gryffondor, le vieil homme à la barbe ne put que s’interroger ce qu’il avait vu la veille. Le lien entre les deux hommes était très fort, bien plus qu’il ne l’aurait cru.

Il n’avait pas tout compris à ce lieu qu’il avait vu dans son rêve. Etait-ce le monde des rêves ? Ou cette colline existait bien ? Pourquoi les lois de la physique s’appliquaient dans ce lieu alors que le professeur des potions étaient loin d’eux ? Il ne comprenait pas.

Hier soir, après le départ de Sirius et sa conversation avec Severus, il s’était dirigé vers la bibliothèque de l’école.

Madame Pince n’était pas là pour le regarder sévèrement comme d’habitude. L’homme à la longue barbe blanche se dirigea immédiatement vers la section des livres interdits.

Là, il se fia à son intuition et regarda la tranche des livres. Il en prit plusieurs au hasard des rayonnages qu’il commença à feuilleter. Il resta penché là à travailler une bonne partie de la nuit.

Le petit matin le surprit encore en train de travailler. Harassé, il se coucha sans avoir avancé.

Sirius avait l’air aussi fatigué que Dumbeldore mais les raisons étaient très différentes.

Black s’inquiétait pour Severus. Que pouvait-il faire ? Comment l’aider ?

Voilà les questions qui le tourmentaient. Cette fois-ci, il ne se tairait pas.

Le silence se fit entre les deux hommes.

Quand Ron et Harry descendirent, ils s’aperçurent vite qu’il régnait une sorte de malaise.

Ron prit la main d’Harry et lui murmura quelque chose à l’oreille. Le jeune brun alla se précipiter dans les bras de son parrain qui lui ébouriffa les cheveux.

« C’est aujourd’hui la réunion pour l’ordre du Phénix ? » demanda le rouquin.

« Oui, Ron. » répondit Albus en se tournant vers lui et en lui offrant des chocolats. « Tenez, prenez, c’est pour vous ! »

Les jeunes adolescents le remercièrent et partagèrent la boîte.

« Alors, nous allons pouvoir faire partie de l’ordre ? » demanda le rouquin entre deux bouchées.

Les yeux du jeune garçon couvert de tâches de rousseur pétillaient de joie.

« Je ne sais pas, Ron. Il faut que nous en parlions. » répondit Albus. « Vous êtes encore jeunes, nous refusons de risquer vos vies inutilement. Nous devons être prudents. »

« Mais ! » intervient Harry avec force. « Nous souhaitons vous aider. Vous n’êtes pas obligé de nous faire combattre, nous pouvons vous aider autrement. »

Les yeux du jeune homme pétillaient, il était plein d’espoir.

« Je ne peux rien te promettre Harry, il va nous falloir débattre et nous avons beaucoup de soucis en ce moment… Comprends-nous mais je ferais part de ta motivation aux membres, enfin de votre motivation à tous les deux. »

Les deux garçons approuvèrent d’un signe de tête.

« Sirius, j’ai besoin de m’asseoir un moment pour lire et préparer la réunion. »

« Prenez place dans la salle annexe à la salle à manger, personne ne vous embêtera. »

 

**** **** **** ****

 

Albus s’était donc enfermé quelques temps dans une pièce annexe où il s’était assoupi quelques instants.

Ron aida Sirius et Harry à installer la table. Comme sa mère, Molly, et son père, Arthur, arrivaient, Black et Potter les laissèrent fêter leurs retrouvailles seuls.

« Dis, Sirius ? » demanda Harry en levant vers son parrain. « Est-ce que nous avons une chance ? Nous sommes des adultes mais personne ne semble le prendre en compte ! »

L’homme attira son filleul à lui et l’enlaça.

« C’est parce qu’il est difficile de voir ses enfants grandir, on a l’impression qu’ils s’éloignent… De plus, cela file un coup de vieux. » répondit Sirius en souriant. « Tu as vraiment grandi, tu sais Harry ? Je suis sûr que James serait très fier de toi. N’oublie pas tes études, il est dur de devenir Auror, c’est ce que j’aurais aimé faire. Réaliser ses rêves est quelque chose de très important. »

Harry s’assit aux côtés de celui qu’il considérait comme son père. D’ailleurs Sirius lui avait proposé de l’adopter officiellement dès que son nom serait éclairci de tout soupçon.

Le garçon aux yeux émeraude avait été ravi de la proposition.

Il garderait son nom, héritage de ses parents, mais il serait aussi le fils de Sirius qu’il aimait tant et qui le soutenait pleinement.

« Pour l’instant, je profite de mes vacances, je n’aurais plus un instant de repos avec l’entraînement des Aurors. Je ne baisserai pas les bras. D’ailleurs, grâce à ta méthode je ne subis que très rarement les attaques de Voldemort… »

Comme d’habitude, l’évocation de ce nom fit frémir les personnes alentours.

« Malheureusement, nous n’avons rien appris. C’est comme si les pensées de notre pire ennemi n’étaient que des couleurs. A chaque fois, toi, Ron ou moi-même, nous ne voyons que les mêmes couleurs : du gris, du blanc ou du noir. Mais cela ne veut rien dire. J’avoue que je ne comprends pas… »

« D’ailleurs, depuis quelques temps, il ne s’est pas manifesté à moi. Je ne sens plus qu’un lien ténu entre nous deux. Tu crois que c’est bon signe ? »

Black réfléchit un instant. Cela faisait quelque temps que Severus n’avait pas vu leur pire ennemi, ce qui avait soulagé le maître des potions.

La dernière fois qu’il l’avait aperçu par les yeux de Snape, l’animagus n’avait vu qu’un homme figé comme une statue de pierre. A vrai dire, il ne bougeait même plus.

« Je ne sais pas Harry. Tout ce que je peux te dire, c’est que j’ai l’impression qu’il est aussi vivant qu’une statue. Il ne bouge pas, il ne dégage aucune chaleur. Même ses pupilles sont immobiles. Il semble prisonnier de quelque chose. D’ailleurs, c’est effarant. On dirait qu’il a été figé pour l’éternité. Même pour quelqu’un comme lui, cela semble terrible… »

Les mots à la fin n’étaient presque plus qu’un murmure. Cependant, la surprise se peint sur le visage d’Harry. Il savait que son parrain effectuait des missions de surveillance pour le compte de l’Ordre. Néanmoins, il ignorait que la surveillance de leur ennemi en faisait partie.

Le plus bizarre était que ces derniers temps, Sirius était resté à la maison.

Il paraissait aussi étrangement fatigué, soucieux et tendu.

Même s’il ne partageait pas ses soucis avec son filleul, celui-ci avait deviné que quelque chose tourmentait son parrain bien plus qu’il